Le psychologue Jordan Peterson a récemment abordé un sujet préoccupant : la présence dans la société d’individus présentant des traits psychopathiques. Bien que peu nombreux, ils auraient un impact dévastateur sur leur entourage et la société, encore accru par les nouvelles technologies. Décryptage de ce discours qui appelle à la vigilance.
Les 4 traits toxiques de la “Dark Tetrad”
Selon Peterson, les psychopathes posséderaient 4 caractéristiques formant la “Dark Tetrad” :
- Machiavélisme : manipulateurs, ils exploitent autrui sans scrupule pour parvenir à leurs fins.
- Narcissisme : se croyant supérieurs, ils sont avides d’attention et de pouvoir.
- Absence d’empathie : indifférents à la souffrance d’autrui, les dommages qu’ils infligent les laissent de marbre.
- Sadisme : pire, ils peuvent jouir de la détresse de leurs victimes.
Semer le chaos pour assouvir ces pulsions malsaines et en retirer un bénéfice égocentrique, serait leur motivation.
Ces profils toxiques ont toujours existé mais le web décuple leur capacité de nuisance selon Peterson. Trolls et harceleurs en ligne en présenteraient les traits. Endiguer leurs méfaits dans notre monde hyperconnecté est un défi majeur.
Au-delà du virtuel, les psychopathes détruisent leur entourage dans la vraie vie. Nombreux sont ceux ayant subi des trahisons, abus et manipulations de la part d’individus sans empathie ni morale, prêts à tout pour assouvir leurs besoins égoïstes.
Le plus révoltant est qu’ils parviennent souvent à retourner l’opinion contre leurs victimes, ajoutant l’injustice à la douleur. Un machiavélisme dévastateur dont on ne parle pas assez.
C’est pourquoi il est crucial de mieux comprendre ces personnalités, sans minimiser leurs impacts. Être plus vigilants et veiller à ce que leurs actes ne restent pas impunis est nécessaire pour protéger leurs proies et construire une société plus saine.
Le discours de Peterson est un appel salutaire à ne pas fermer les yeux sur ces prédateurs de l’ombre qui brisent tant de vies. Sachons l’entendre pour agir avec discernement. C’est l’affaire de tous.